La question est légitime mais, comme souvent, la réponse à cette question est « ça dépend ». En effet, les facteurs intervenant dans ce genre de calculs sont multiples et de diverses natures.
1) La surface disponible : un facteur déterminant pour la taille de votre installation photovoltaïque
Bien souvent, la surface disponible va être déterminante dans le nombre de panneaux photovoltaïques que vous pourrez installer chez vous.
Pour une installation sur toiture, il faudra d’abord que cette dernière soit en bonne état, correctement orientée et sans trop d’ombrages. Ensuite, il faut bien se rendre compte que chaque petit obstacle, cheminée, fenêtre Velux ou autre antenne aura une influence sur les possibilités de placement des panneaux. Dans un environnement urbain tel que Bruxelles, il s’agit généralement du facteur le plus limitant.
Dans le cas d’un carport solaire, la problématique reste similaire mais prendra également en compte des paramètres tels que la surface exposée au sol ou le nombre de places de stationnement requises. Concrètement, la surface disponible va dicter de dimensionnement maximal de votre installation photovoltaïque.
2) Optez pour un nombre de panneaux en fonction de votre consommation électrique
A quoi bon produire de 10.000 kWh si on n’en consomme que 5.000 ? Dans une large mesure, la taille de votre installation devra être calculée en fonction de votre consommation réelle. Pour cela, il suffit de consulter les factures annuelles de son fournisseur d’énergie afin de se faire une idée du nombre de panneaux solaires dont vous pourrez avoir l’utilité.
Mais vos projets futurs vont également dicter le dimensionnement pertinent pour vous. Vous prévoyez d’acquérir un véhicule électrique ? Mieux vaut prendre en compte dès aujourd’hui sa future consommation. Vous envisagez l’achat d’une pompe à chaleur ou d’un boiler thermodynamique pour optimiser votre autoconsommation ?
L’idée est bonne mais mieux vaut l’anticiper. De même, l’adjonction d’une batterie domestique à votre installation photovoltaïque dictera également la taille de celle-ci.
Enfin, même si le système de prime est désormais moins avantageux pour la Wallonie en 2024, vous pouvez toujours bénéficier d’un tarif d’injection déterminé par votre gestionnaire de réseau pour l’électricité excédentaire générée.
Pour Bruxelles, le fait de générer et de revendre des certificats verts reste, en revanche, une bonne façon de rentabiliser son installation encore plus rapidement et pourrait donc constituer une raison valide de surdimensionner cette dernière.
3) Une installation photovoltaïque adaptée à votre budget
Même si une installation photovoltaïque est généralement rentabilisée en mois de 8 ans (et possède une durée de vie moyenne de plus de 25 ans), cela constitue un coût initial non-négligeable. Avancer plusieurs milliers d’euros n’est pas à la portée de toutes les bourses et le facteur pécunier constitue donc une autre limite potentielle dans le choix du nombre de panneaux solaires à placer.
Réduire le nombre de panneaux qu’on installe pour diminuer les coûts constitue cependant un mauvais calcul. En effet, les panneaux en eux-mêmes n’ont qu’une influence marginale sur la facture totale que vous présentera votre installateur : la majeure partie de l’addition provient en réalité des coûts fixes inhérents au chantier à mener.
Matériel électrique, main d’œuvre, certification, levage : tous ces coûts doivent être pris en charge indépendamment du nombre de panneaux que vous souhaitez installer. En réduire le nombre risque donc d’avoir un impact direct sur le seuil de rentabilité de votre installation.
Dans le doute : demandez à votre installateur photovoltaïque
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